Rencontre avec une association “amie” : l’APLIUT
Les 9, 10 et 11 juin avaient lieu à Schiltigheim, à côté de Strasbourg, le 42ᵉ congrès de l’APLIUT (Association des professeurs de langues des Instituts universitaires de technologie). En tant qu’association “amie”, l’AECIUT a été invitée à partager les conférences et les ateliers autour des pédagogies innovantes en langue de spécialité. C’est Christine Bolou-Chiaravalli de l’IUT de Montbéliard qui a été missionnée pour représenter l’association et vivre une partie de ces stimulantes journées.
Le conseil d’administration sous la présidence de Danielle Joulia, bien secondé par la dynamique équipe strasbourgeoise, Mélanie Lopes, Rob Simmons, Nathalie Picard, a organisé un congrès qui a accueilli jusqu’à 138 personnes. Alternant conférences et ateliers, les congressistes ont pu confronter leurs pratiques, échanger des documents et bien sûr se former à de nouvelles méthodes. Par exemple, André Tricot de l’université Paul Valéry de Montpellier a pu revenir sur les apports et les limites des outils numériques dans l’apprentissage à distance. En insistant sur la nécessité d’inventer de nouvelles pratiques et pas simplement de s’adapter aux outils numériques, il mettait en lumière que de nouvelles situations d’apprentissage imposent un travail de reconception des cours.
Il est impossible de rendre compte des 29 ateliers qui ont jalonné ces journées, mais celui de Paul Jones de l’IUT d’Annecy mentionnait les professeurs de communication et à ce titre nous en présentons les grandes lignes. Si l’anglais professionnel est au cœur de la réforme du BUT, de nombreux enseignants ont à cœur de développer aussi l’axe de l’interculturel. Avec sa collègue de communication, Paul a mis en place un séminaire pour tous les étudiants de première année pendant lequel ils découvrent d’autres façons de penser, d’agir et pas seulement de parler. Par la découverte de la danse africaine, d’échanges d’expériences, d’ateliers “d’intercompréhension”, les étudiants affinent leurs rapports à l’étranger et à sa culture. Voici un bref compte rendu de ces journées.
Cette participation à ce congrès est un jalon de plus pour consolider notre partenariat entre deux associations sœurs. Ce rapprochement pourra prendre encore de l’envergure en visant par exemple une enquête commune sur la place de nos ressources dans les SAÉ, ou en dressant un rapport sur le nombre d’heures attribuées réellement dans l’adaptation locale. En attendant, l’APLIUT est cordialement invitée à nos rencontres de Grenoble.
Christine Bolou-Chiaravalli, IUT de Belfort-Montbéliard