CR 12 – 2011
Assemblée Générale Paris – 7 octobre 2011
Présents : Elizabeth Bougeois, Michèle Carian Isabelle Kawa-Topor, Giovanna Musillo, Jérôme Hennebert, Anne Parizot, Ivanne Rialland, Mathilde Nouailler, Florence Miton, Guillaume Bordry, Cécile Gavoille, Rodolphe Dalle, Anne-Marie Hinault.
Représentés par un pouvoir : Agnès Guesnon, Catherine Ghosn, Sidonie Marty, Nicolas Robert, Muriel Fendrich, Liliane Sochacki, Marie-Paule Daniel, Dominique Rauche, Isabelle Delbos, Graziella Bourges, Philippe Poins, Véronique Auger, Isabelle Escolin-Contensou, Elodie Hemmer, Annie-Claude Vignolo, Johanne Le Ray, Pascal Plouchard, Sylvie Haron, Nicole Stride, Hélène Amante.
Ordre du jour :
1) Rapport moral
L’année 2010-2011 est une véritable année charnière, elle marque le 10ème anniversaire de la création de l’association. Quel bilan en faire ? Deux constats se dégagent. La dynamique de projet qui ces derniers temps a permis de donner à la fois du volume et de la visibilité est bien en place. En revanche, au moment même où nous acquérons reconnaissance auprès de nos collègues et de nos institutions, les ressources nouvelles se tarissent. Au terme de ces dix années de travail, où nous sommes modestement partis d’un groupe d’une dizaine de collègues, nous avons réussi à force d’acharnement à mailler le réseau IUT de l’intérieur et sur le terrain : les rencontres annuelles, moment privilégié de rencontre entre les membres, comptent désormais entre 30 et 50 participants contre une moyenne d’une vingtaine, il y a encore 3-4 ans. Nos points de vue sur les prises de position de l’ADIUT à l’égard du projet Voltaire ont permis aussi de rallier des collègues. Bref, avec aujourd’hui plus de membres que jamais l’AECiut est aujourd’hui représentative des collègues en poste. Néanmoins devant ce constat qui constitue aussi une satisfaction réelle, je veux attirer l’attention de chacun sur ce que je prévois être une difficulté sur le moyen terme. En effet, si le nombre de nos membres augmente les ressources vives de l’association s’épuisent. Il est évident qu’une association comme la nôtre, c’est-à-dire à échelle nationale avec un maillage territorial distendu et des membres souvent impliqués dans leur IUT (nombreux sont les collègues ayant des responsabilités chronophages qui les éloignent de l’association). Au moment où nous allons élire un nouveau président, où il faudra l’an prochain renouveler le bureau, je vois que les forces se tarissent et qu’il ne sera pas simple de construire une équipe. J’ai souhaité, en 2008, modifier nos statuts pour que l’organisation du bureau soit un tremplin afin d’impliquer un plus grand nombre de membres. Si je fais aujourd’hui le bilan de cette stratégie force est de constater qu’elle a à la fois réussi et échoué. Elle a réussi parce qu’elle a véritablement donné plus d’assise au bureau qui des membres fondateurs s’est élargi à des membres plus récents, c’est aussi ce qui a dynamisé l’AECiut et a permis de conduire les projets que nous connaissons : le manuel chez Nathan, OPALEiut dont nous reparlerons. Mais dans cette organisation se sont aussi glissés des membres qui ne s’assurent pas véritablement leur rôle de chargé de mission. Le deuxième élément à prendre en considération est conjoncturel. Des membres acteurs à part entière de l’AECiut nous quittent et compliquent largement le renouvellement que nous pouvions imaginer : après le départ d’Isabelle Escolin, nous enregistrons ceux d’Isabelle Bullier, d’Anne-Gabrielle Rochelle et bientôt d’Hélène Amante. Outre donc les projets dont nous allons parlés, je voulais attirer l’attention de tous les membres sur leur désormais indispensable implication, c’est l’enjeu des deux années à venir pour que l’AECiut continue d’être un interlocuteur visible et crédible. Adopté à l’unanimité.
Discussion portant sur les moyens de faire connaître l’AECIUT auprès des tous les départements : information via les chefs de départements et sur le terrain.
Proposition d’un changement des modalités d’adhésion qui sera discuté lors d’une AG extraordinaire : un engagement de contribution associé à l’adhésion de 12 euros.
Adopté à l’unanimité.
2) Rapport financier Budget de plus de 5000 euros.
- • 3 comptes : Compte historique : Châteauroux (1272,51 euros) Crédit Mutuel Enseignants de Nantes compte courant (557,8 euros) Livret bleu (3700 euros)
• Entrées : Cotisations : 864 euros Subventions : CG du Var (800 euros), IUT
• Hébergement de l’association (10 euros), d’OPALE (143 euros), du nom de domaine (10,76 euros). Remboursement de trajets et repas pour les déplacements des membres du bureau.
Adopté à l’unanimité.
3) Projets
- • Etat d’avancement d’OPALE : Florence Miton, qui porte le projet, considère qu’il pourrait s’agir d’un logiciel d’entraînement à des exercices pour le passage d’une certification en communication. Le CIEP (Centre International d’Etudes Pédagogiques) a été contacté dans cette optique. Il a une expertise reconnue dans le domaine des certifications du FLE. Nous devons être vigilants néanmoins sur le contenu de cette certification, les compétences à valider, car il faut éviter d’aboutir à un test avec score du type TOEFL ou une certification du type Projet Voltaire. Les enseignants d’IUT seraient les experts et le CIEP ne serait que le cadre.
Un comité d’experts pourra débattre des points suivants : − Définir ce qu’on entend par compétences en communication. − Décrire les compétences pour que les entreprises comprennent bien le contenu de la certification. Groupe d’experts : Michèle Caria, Florence Miton, Jérôme Hennebert, Giovanna Musillo, Isabelle Kawa-Topor.
Quelle relance mettre en place pour augmenter les contributions ? Rodolphe propose de former un groupe d’étudiants qui travaillera sur la relance et testera le logiciel.
• Rencontres 2012 et colloque (international) de Toulouse : 9 – 11 mai 2012 Objectif : définir et situer notre discipline. Lecture de l’ébauche de l’appel à communication. Un questionnement à regrouper autour de 4 ou 5 axes reste à faire. Cet appel sera publié avant les vacances de la Toussaint sur un réseau élargi.
Florence Miton propose les questions suivantes : Comment l’enseignant se représente-t-il ? Comment l’enseignant est perçu par les collègues et les étudiants ?
Il semble judicieux d’établir une passerelle avec les universités et l’enseignement supérieur en France d’une part, les universités technologiques de l’étranger d’autre part.
Le comité scientifique devra comprendre des PU de chaque spécialité (8 sections représentées parmi les enseignants de communication en IUT). Le LERASS a accepté de parrainer le colloque. L’AECIUT s’engage à financer la publication des actes du colloque.
• Autres projets 1) Le président de l’ADIUT a sollicité l’AECIUT, dans le cadre des nouveaux PPN, pour qu’elle intervienne dans la définition d’un programme transversal sur l’ensemble des départements. Il s’agit d’établir un cadre général, qui concerne :
- les compétences acquises
- les recommandations pédagogiques
- une potentielle certification
- la préconisation d’un volume horaire.
2) Publication d’un recueil des contributions présentées aux différentes rencontres de l’AECIUT.
4) Election du nouveau président de l’AECIUT Le mandat de R. Dalle se termine en octobre 2012. Il souhaite anticiper l’élection d’un an pour passer la main en douceur. La prise de fonction aura donc lieu en octobre 2012. Le renouvellement du bureau aura lieu en octobre 2012. La candidate, Mathilde Nouailler, motive sa candidature. Elle est élue à l’unanimité.
5) Questions diverses Le dossier de subvention de l’association, actualisé, sera bientôt mis en ligne.
- Le président, R. Dalle
- La secrétaire, A.-M. Hinault